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Israël s'apprête à réclamer officiellement des indemnisations, au Maroc et à sept États arabo-musulmans, au titre des Juifs ayant été chassés ou ayant dû fuir ces pays après la création l’état d'Israël en 1948 et les années qui suivent. l’estimation de la valeur des biens juifs perdus ou spoliés s’élèverait à 250 milliards de dollars, ces sommes financières, qu'Israël prétendra restituer du Maroc, l’Irak, la Syrie, l’Égypte, le Yémen, la Libye, la Tunisie et l’Iran concernant les différents biens et propriétés abandonnées par les Juifs "forcés de fuir" et contraints à quitter leurs territoires de ces pays suite à la création de l’État d’Israël. L’indemnisation qu'Israël recevra sera placée dans un fonds international spécial pour Israël. Au cours de l'année écoulée 2019, la résultante d'un travail a été effectuée au cours des 18 mois, en partenariat avec un cabinet international d'expertise comptable pour le compte d’Israël pour comptabiliser la valeur des biens et des actifs qui appartenaient à des centaines de milliers de Juifs au Maroc et de la région MENA. Des opérations secrètes au Maroc pour rechercher et estimer la propriété des juifs perdues ou spoliés par la mafia immobilier marocaine. Le dossier est suivi par la Ministère israélienne de l'égalité sociale en coopération avec le Conseil de sécurité nationale israélien. Après avoir effectué une enquête complète sur des propriétés recherchés et les biens abandonnés par les Juifs au Maroc et à sept pays arabo-musulmans, les données collectées secrètement ont été divisées selon les classifications suivantes : les biens immobiliers, les terres, les établissements commerciaux à la campagne et la ville, les revenus actuels, futurs et potentiels, les biens publics collectifs appartenant à la communauté juive, y compris les synagogues, les cimetières. A noté que la superficie des biens laissés par les Juifs au Maroc et à sept États arabo-musulmans est de 100 000 kilomètres carrés, quant à la somme d'argent et aux biens estimé quatre fois plus grande que les biens laissés par les Palestiniens à la veille de la guerre de 1948 et 1968, en raison de leur fuite vers les pays voisins sous ordre des dirigeants arabes de l'époque.

Selon les données israéliennes, le Maroc figure le premier sur la liste des évaluations de propriétés juives qui comprend l'Irak, la Syrie, l'Égypte, le Yémen et l'Iran, avec une compensation près de 200 milliards de dollars. Les montants n'auraient pour l'instant été fixés que pour la Tunisie: 35 milliards de dollars, la Libye à 15 milliards de dollars et le Maroc qui est place en tête des pays arabes avec 80 milliards de dollars suivant des sources israéliens, qui vont recevoir prochainement une demande de restitution des biens ou d'une compensation financière pour des biens laissés ou spoliés et toutes les pertes des Juifs lors de leur départ forcé. Les détails des montants des’ autres pays seront bientôt publiés. D’après la ministre israélienne de l'égalité sociale, Gila Gamaliel qui coordonne le processus avec le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu, a demandé officiellement à huit États arabo-musulmans l’indemnisation de biens laissés dans ces pays par des Juifs qui ont été contraints de fuir leurs domiciles à partir de 1948, et de rendre des milliards de leurs biens afin de parler de paix dans la région. Elle a souligné « nous ne pouvons pas parler du Moyen-Orient sans prendre en compte les droits des Juifs qui ont été forcés de quitter leur société prospère sous la violence et l'atmosphère dans ces pays qui était tendue de peur et d'être pris pour cible par des citoyens musulmans », et  a ajouté: «  l'histoire doit être corrigée et tous les crimes commis contre ces communautés juives doivent être reconnus ». les statistiques et les mesures prises par Israël, viennent en prévision du plan du siècle que le président américain Donald Trump a l'intention, et le plan stipule que l'accord de paix avec le monde arabo-musulman devrait exiger une compensation pour les Juifs qui ont été "forcés de fuir" des pays arabes et de l'Iran et l’indemnisation pour les biens juifs laissés dans ses pays comme condition préalable à un accord de paix.

En 2010  la Knesset israélienne a adopté une loi exigeant que toutes les négociations de paix avec la Palestine et des pays arabo-musulmans devra assurer l'indemnisation financière et les dédommagements qui devront être versés à des personnes et/ou des communautés juives contraints à l’exil, originaires de ces pays pour ce qu’ils ont abandonnés et perdu des biens après les avoir forcés à partir. L’examen et l'évaluation de ces biens ont commencé, juste l'année dernière, après la divulgation du plan de paix de Trump. Le gouvernement se prépare à finaliser ses réclamations alors que l’administration Trump se prépare à faire connaître sa proposition de paix israélo-palestinienne très attendue. En 2014, l’État juif a adopté une loi qui fait du 30 novembre la journée de commémoration de l’exil et de l’expulsion des Juifs des terres arabes et iraniennes. Des événements éducatifs et diplomatiques sont organisés à cette occasion afin de sensibiliser le monde entier à la question des réfugiés juifs et de leur droit à l’indemnisation. En 2014, lors de la première journée de ce type, Netanyahu et le président Rivlin avaient appelé à des indemnisations financières. « Ce n’est pas pour rien que cette journée est dorénavant fêtée au lendemain du 29 novembre », avait dit Netanyahu le 30 novembre 2014, en référence à l’anniversaire de l’adoption par l’ONU du plan de partition de la Palestine en 1947. Dans son discours lors de cette toute première cérémonie, Rivlin avait demandé une représentation séfarade plus importante dans la société israélienne ainsi que des indemnisations pour leurs souffrances. Il avait reconnu que les difficultés rencontrées par les Juifs moyen-orientaux ne s’étaient pas atténuées à leur arrivée en Israël, où les Juifs européens étaient fermement ancrés dans le pouvoir. « Les voix des Juifs des pays arabes et de l’Iran doivent être entendues dans l’éducation, dans les médias, dans les arts et dans les institutions officielles du pays, comme elles doivent l’être également sur la scène internationale afin de rectifier les injustices historiques et de garantir des réparations financières », ajoutait Rivlin. « Leurs voix sont restées muettes mais les mots étaient là et même s’ils étaient prononcés en hébreu avec un accent perse et arabe ce qui, en Israël, était considéré comme une langue ennemie, une source de honte », avait-il déclaré. Au mois de mars 2014, le Canada a officiellement reconnu le statut de réfugié des émigrants Juifs qui avaient fui ou avaient été expulsés des pays arabes après la fondation d’Israël. Sur cet épisode méconnu de l’histoire, « house diaspora Jewish» et « le mouvement des activistes contre les ennemis du sémitisme » estime le nombre de Juifs de 10 pays arabes à environ 1 277 000 Juifs, ont été obligés de fuir devant des violences ou ont été directement expulsés à partir de 1948, laissant tous leurs biens derrière eux, alors que de violentes émeutes y faisaient de nombreux morts et blessés dans les communautés juives.

L’estimation des réfugies juifs "forcés de fuir" après la création l’état d'Israël en1948. Fallait-il tout quitter ? Oui. C’était une déchirure pour tout le monde.

  1. Au Maroc : les Juifs "forcés de fuir" étaient la plus grande communauté juive des pays arabes, que leurs ancêtres avaient fait la traversée de la mer rouge, il y a 3000 ans, passant de 486 000 en 1948 à 50 000 en 1968. À ce jour plus aucun habitant juif dans les mellahs du Maroc, en 2015 moins de 1 000 Juifs restés de façon instables dans le pays qui devenu un bastion de terrorisme, son régime « néo-féodal » totalitarisme et l’autoritarisme responsable du silence face au patrimoine islamique radicale, des cheikhs et des imams fascistes, qui appellent à la haine, à la violence, à l’excommunication, au meurtre dans les mosquées et les médias officiels, sans que la justice et les services sécuritaires ne se saisissent de leurs cas. La montée des islamistes au pouvoir a poussé les juifs et les athées à croire que le pays est devenu un nouvel Afghanistan sous le règne des Talibans ? Quand le système marocain prétend lutter contre le terrorisme surtout dans ses versions islamistes fondamentalistes. Il le fasse en fait contre des groupes qu’il à lui-même crée, entretenu. Il les «vendent» au moment opportun, avec de juteux dividendes, au plus offrant. En 2019 pour la première fois, le ministère des Affaires de la Migration du Maroc déclare dans ses données statistiques qu’Israël compte 800 000 Marocains.
  2. En Égypte, 80 000 Juifs "forcés de fuir".
  3. En syrien, 35 000 Juifs, les juifs «chamans" de Damas et les Juifs d'Alep.
  4. En Irak, 140 000 Juifs "forcés de fuir".
  5. En Liban ,10 000 juifs "forcés de fuir".
  6. En Yémen ,163 000 Juifs "forcés de fuir".
  7. En Tunisie, 105 000 Juifs "forcés de fuir".
  8. En Libye, 38 000 Juifs "forcés de fuir".
  9. En Algérie, 160 000 Juifs "forcés de fuir", il n'en reste à ce jour que 1 500 juifs.
  10. En Iran, 90 000 Juifs "forcés de fuir"

 

Les références historiques suggèrent que les Juifs, qui ont "forcés de fuir"» des pays arabes en Israël entre 1948 et 1950, constituaient à l'époque 42% de sa population. Aujourd’hui la diplomatie israélienne soulèvera activement la question des réfugiés juifs qui ont quitté les pays arabes à différentes époques et insistera sur la nécessité d’inscrire cette question à l’ordre du jour international parallèlement au problème des réfugiés palestiniens. Dans un communiqué de la diplomatie israélienne, le ministère des Affaires étrangères demande à toutes les représentations diplomatiques d’Israël, surtout à sa mission à Genève et à sa délégation aux Nations unies de soulever cette question devant les gouvernements et les parlements des pays d’accueil lors de toute rencontre et discussion". Près de 750 000 Arabes ont quitté la Palestine et Israël depuis la proclamation de l’Etat hébreu, tandis que le nombre de Juifs chassés des pays arabes s’élève à 1 277 000 personnes. Depuis 1950, les Nations unies ont versé 13,7 milliards de dollars d’aide aux réfugiés palestiniens, pendant cette période, les réfugiés juifs n’ont reçu que 35.000 dollars.  Les pays arabes, qui n’ont jamais accepté la déclaration de l’ONU sur l’établissement d’un État juif, ont forcé les Juifs vivant dans leurs territoires à quitter leur foyer tout en laissant derrière eux ce qui leur appartenait. Enfin une initiative salutaire pour rétablir un peu de Justice ! Oui, il serait grand temps que les juifs réagissent! Je suis du Maroc et j’ai été “boycottée”! On a dû quitter le Maroc précipitamment pour sauver ma peau ! Alors qu’on vienne me dire “les pauvres palestiniens” ! Et nous alors, est-ce qu’on parle de nous ? Je suis de race rebel, militant marocain intéressé par la question juive séfarade, mon combat contre les ennemis du sémitisme, je me suis réjoui du projet de restriction des biens Juifs perdus au Maroc, en particulier, et dans les pays arabes en général, adopté par le gouvernement israélien et américain. Le grand secret entourant l'affaire dû à la peur des régimes arabes fragiles de divulguer des informations, mais je vous assure que ses systèmes arabes tyranniques de potentats prédateurs illégitimes compenseront obligatoirement, car la clé de leur trône en main d’Israël et d'Amérique qui les protège de leur peuple. Les négociations secrètes avec les "parties arabes" à cet égard porteront leurs fruits "d'un poids substantiel", ce qui permettra plus tard la restauration des biens juifs et la spoliation économique et sociale. Des sources israéliennes m’ont déclaré que les pays arabes avaient décidé d'indemniser les Juifs qui avaient quitté leurs propriétés à partir de 1948 et delà. S’attendant à ce que cela se produise dans les mois prochain. Je cite des nouvelles confirmées de contacts secrets entre Israël et le Maroc ainsi l’Égypte, concernant les indemnisations des biens laissés par les Juifs après leur migration forcée. Restitutions, merci, du moins la valeur de la spoliation et les biens immobiliers, jusqu’à présent exploités dans tous les pays arabes ? Sans compter les comptes et les coffres bancaires ! Et les vies perdu au Maroc et ailleurs? À jamais remboursables ? Nous avons agi et nous continuerons à agir de manière à ce que leurs réclamations ne soient pas oubliées. Ce principe trouve une expression supplémentaire dans la résolution 185 adoptée par la Chambre des représentants des États-Unis en 2008 et approuvée par la Knesset cette année.

Par : Orilio Bahia

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